Les installations de Brigitte Bourdon à Mulhouse

Je travaille avec des galeries, des centre culturels, des collectivités territoriales, des acteurs culturels, des artistes…

• 40 cordes : d’une hauteur de 6 m à base de textiles recyclés et spirale de vêtements de bébé premier âge.
   
• Oripeaux : série de patrons de couture, re-dessinés aux formes du corps, en papier de soie huilé, suspendu au plafond.
   
• En pleins cintres : 555 cintres accrochés en lignes et éclairés sur une surface claire.
   
• Blue combinaison & Ex-voto : mannequins moulés en tarlatanes et éclairés de l’intérieur et mannequins au sol : diverses installations...

Afin de répondre à toutes demandes, je conçois également des installations en extérieur qui peuvent prendre place dans un espace public plus vaste :

• Cook’in : une installation présentée dans le cadre du 8ème festival des jardins métissés Wesserling (FR). Un bateau trois mâts de 10 mètres de hauts dont les voiles en couverture de survie se manoeuvrent comme des vraies…

• Les petites bonnes femmes du jardin : 12 boites reliquaires  qui se répondent sur le thème de la représentation et l’identité des individus (peintures et gravures).

• Les sphères : construction collectives de sphères de 3 mètres de diamètre, une en terre cuite, en Raku in-situ à Esley sur la ligne de partage des eaux (88), une autre évoquant les 7 sphères et les 7 métaux du plomb à l’or sur le port de Charmes (88)…

• Terre de pommes/un paradis perdu.... :Ils ont servis toute une vie à rassembler des  pommes à cidre ; des rambault, des rouge duret, des mettais, des saint Martin… dans les vergers de la ferme.
  Les sacs sont marqués d’initiales, personnalisés, rassemblés, on ne les mélange pas, on les récupère.
  Ils ont servis jusqu’à la corde, réparés, rapiécés avec des gros fils, ils ont vu passer des tonnes de fruits, des saisons, des années. Ils sont reprisés à la hâte, ça doit encore durer, les morceaux de culotte de monsieur, les morceaux de drap de madame en témoignent.
  Ils sont les restes d’une pratique ancestrale, désuète, peu rentable, vidée de sens aujourd’hui , ils deviennent des totems, des stèles, un signe à ce travail disparu.
  Les arbres aux fruits défendus avaient donnés plus que de raison, la terre, l’eau, le vent, les intempéries, avaient eu raison d’eux, ne restaient que des ruines, ruines d’une économie de subsistance disparue elle aussi.
  En voulant croquer la pomme de la connaissance (malus ) la discorde était venue, il fallait depuis réparer cet état de fait, pour tenter de retrouver l’état originel idéalisé…l’Eden dans la mémoire collective. C’est un travail énorme, impossible, sans cesse à recommencer tel Sisyphe qui remonte inlassablement  sa pierre….En pensant à ces pommes absentes, j’ai recherché intuitivement, ce petit bout de paradis perdu, cette terre de pommes toujours chère à mon cœur.
  
  Terre de Pommes / un paradis perdu…
  avec la complicité de Léo Taulelle
  images Olivia Rosenkrantz
  2016

Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à me contacter ou à venir me voir dans mon atelier à Mulhouse.